La nature est un champ de bataille, Essai d'écologie politique
EAN13
9782348040504
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Poches sciences
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La nature est un champ de bataille

Essai d'écologie politique

La Découverte

Poches sciences

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Face à la catastrophe annoncée, les bonnes âmes appellent l'humanité à "
dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique ". Cet essai
polémique s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus
environnemental. L'unanimisme ne saurait en la matière être que de façade.
Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au
contraire à eux pour les porter à incandescence. La nature devient un champ de
bataille.


Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent
l'humanité à " dépasser ses divisions " pour s'unir dans un " pacte écologique
". Cet essai s'attaque à cette idée reçue. Il n'y aura pas de consensus
environnemental. Loin d'effacer les antagonismes existants, la crise
écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. Soit
la localisation des décharges toxiques aux États-Unis : si vous voulez savoir
où un stock de déchets donné a le plus de chances d'être enfoui, demandez-vous
où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités
raciales. Interrogez-vous par la même occasion sur le lieu où se trouvent les
quartiers pauvres... Ce " racisme environnemental " qui joue à l'échelle d'un
pays vaut aussi à celle du monde.
" Marchés carbone ", " droits à polluer ", " dérivés climatiques ", "
obligations catastrophe " : on assiste à une prolifération des produits
financiers " branchés " sur la nature. Faute de s'attaquer à la racine du
problème, la stratégie néolibérale choisit de financiariser l'assurance des
risques climatiques. C'est l'essor de la " finance environnementale " comme
réponse capitaliste à la crise.
Surcroît de catastrophes naturelles, raréfaction de certaines ressources,
crises alimentaires, déstabilisation des pôles et des océans, " réfugiés
climatiques " par dizaine de millions à l'horizon 2050... Autant de facteurs
qui annoncent des conflits armés d'un nouveau genre, auxquels se préparent
aujourd'hui les militaires occidentaux. Fini la guerre froide, bienvenue aux "
guerres vertes ". De La Nouvelle-Orléans au glacier Siachen en passant par la
banquise de l'Arctique, l'auteur explore les lieux marquants de cette nouvelle
" géostratégie du climat ".
Cet essai novateur de théorie politique fournit une grille de lecture
originale et critique, indispensable pour saisir les enjeux de la crise
écologique actuelle. À travers l'exposition édifiante des scénarios
capitalistes face au désastre environnemental, il fait œuvre – salutaire – de
futurologie critique.
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