Makeapeace vit dans une ville déserte, seule. Son périple nous en révélera progressivement les raisons.
Itinérance en milieu hostile car le cataclysme n’a laissé que des bribes éparses de vie.
Le cours de l’évolution humaine est marqué par la recherche d’un abri et de nourriture et ce roman post -apocalyptique nous ramène à une sorte de commencement.
La catastrophe a fait perdre les connaissances acquises au fil des siècles ou a rendu impossible leur application. Récit surprenant, rebondissements inattendus, un envoûtant roman dans un monde détruit par l’irresponsabilité des humains envers la planète. L’originalité du texte interdit de révéler toutes les péripéties qui adviennent. A vous de les découvrir…

Ce roman se présente comme le journal intime du capitaine Henri Villon, français de naissance mais pirate de confession, dans le Nouveau monde du 17e siècle qui a vu l'apparition de reliques fantastiques, dont la possession assure la richesse.
Les entrées de ce journal sont quelque peu en désordre, mais il eût été étrange d'ordonner quoi que ce soit à un capitaine de sa trempe. D'autant plus que "l'ordre chronologique", comme vous allez vous en rendre compte, n'est pas si important : il n'a pas empêché, par exemple, une incursion de la flotte d'Alexandre le Grand dans le 17e siècle.
C'est justement pour éviter ces intrusions - comprendre : massacrer les intrus - que Henri Villon est approché par les Targuis, des personnages venus d'une autre époque qui tentent d'empêcher un cataclysme temporel. Considérant le nombre d'acteur·ices qui s'invitent dans les Caraïbes, c'est pas gagné...
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Le plus époustouflant, je trouve, c'est que le désordre apparent du récit - l'emprisonnement avant la capture, la référence aux événements de Noj Peten avant de savoir de quoi il est question - ne l'entrave en rien. Mieux, il permet de connaître les aboutissants d'une affaire avant ses tenants : déstabilisant au départ, le procédé permet de rappeler fréquemment des événements importants, et un incident lointain dans le temps sera souvent tout proche en termes de narration. C'est bluffant.
Moi en tout cas, je suis impressionné.

Jefferson est un roman policier original rédigé par Jean-Claude Mourvelat, qui met en scène des animaux personnifiés.

La page de couverture nous séduit : elle montre un petit hérisson rigolo sous la pluie, vêtu d’un costume élégant portant un sac a dos et se protégeant son parapluie.

Ce roman évoque l’amitié et l’entraide entre Jefferson, un gentil petit hérisson, et son ami , Gilbert, un cochon. Notre hérisson accusé du meurtre de son coiffeur devra prouver son innocence aidé par son ami.

Cette aventure repose sur une intrigue bien construite avec de l’action mais parfois aussi de l’humour !

Elu livre préféré des élèves de 4D du collège Pablo Picasso (Gisors) dans le cadre de l'opération Coup de jeunes en librairie 2023.

N.É.O, de Michel Bussi, est un roman facile à lire et dont la page de couverture donne très envie de découvrir l'histoire.

L'intrigue met en scène deux clans rivaux qui se craignent et ne cessent d'inventer des histoires les uns sur les autres. Pour déjouer les mystères liés à la propagation d'un virus ayant exterminé une partie de la population, ils devront s'allier, ce qui engendre une pression obsessionnelle entre les deux clans.

Le fait d'avoir revisité des lieux connus de Paris permet de donner une dimension à la fois réaliste et imaginaire au récit.

Les personnages sont incarnés par des enfants auxquels il est facile de s'identifier.
De plus, les divers rebondissements permettent aux personnages d'évoluer moralement et de susciter l'intérêt du lecteur.

Enfin, l'ensemble du roman est passionnant grâce au dynamisme crée par les différentes péripéties des deux clans adverses.

Les élèves de 4D du collège Pablo Picasso (Gisors)

Frères d’exil est un roman court de Kochka, qui est facile à lire. Ses thèmes sont intéressants et actuels : les catastrophes naturelles, la famille, le réchauffement climatique, l’exil, la générosité, l’entraide (entre les exilés de l’île), l’amitié, la persévérance, le voyage.

La construction de Frères d’exil est originale parce que l’auteur a alterné entre les passages narratifs et les lettres du grand-père de Nani à sa petite fille.

Cette histoire est émouvante et fait réfléchir à travers la notion d’«armoire intérieure ».

L’ «armoire intérieure» est évoquée par le grand-père de Nani : « Dans le cœur, on a une grande armoire, Nani, remplie de millions de tiroirs , et tout ce qu’on a appris et aimé est là, bien rangé au fond de soi : les gens, les choses, les animaux et les plantes... ». (Page 15)

Les élèves de 4D du collège Pablo Picasso (Gisors)