Conseils de lecture

Roman

Héloïse d'Ormesson

17,00
Conseillé par (Libraire)
31 mars 2021

Punto Basta

30 août 1997, une petite fonctionnaire de la préfecture, propriétaire d’une Punto blanche serait-elle à l’origine de l’accident qui a causé la mort de Lady D dans le tunnel du pont de l’Alma ?
Jocelyne, pour masquer un accrochage va devoir tout mettre en œuvre pour réparer sa voiture. Une modification dans les fichiers de la préfecture et un voyage en Italie plus tard, elle pourra vendre ce véhicule compromettant.
Les doutes, les questionnements de cette femme ordinaire qui a peut-être croisé le destin d’une étoile.


19,95
Conseillé par (Libraire)
31 mars 2021

Manhattan Sunset

Intrigue 100 % new yorkaise
L’inspecteur Donnelli est hanté par Pfiff son collègue mort il y a trois semaines.
Débute une enquête sur la mort d’une petite fille retrouvée mutilée dans une casse.
Le fantôme de Pfiff exige que Donnelli trouve son assassin en insistant pour lui faire découvrir des liens potentiels entre les différentes affaires.
L’ex-femme de l’inspecteur est aussi assassinée.
Quant à sa nouvelle coéquipière, Mankato, elle va devoir faire sa place dans ce milieu d’hommes et de fantômes.
Une intrigue urbaine, rondement menée et largement arrosée, à lire absolument !


7,80
Conseillé par (Libraire)
29 mars 2021

Nous sommes à la lisière

Des animaux, des humains, qui font liens.
Neuf nouvelles où les animaux ont toute leur place, de leur incidence dans la vie de femmes et d'hommes à un moment particulier de leur vie.
Pas d'anthropomorphisme mais des signes des uns qui font sens aux autres.
Une cane blessée dans la vie d'un bénèvole, un cheval tant aimé comme échapper aux adultes, des fourmis dans le regard et l'insouciance brutale d'enfants, un hérisson qui se rappelle à la mémoire d'une femme dans un choix amoureux, un chat, prétexte insuffisant à faire lien.
Une perception du monde au plus direct de ce qui se vit mystérieux à chacun dans les rencontres entre animaux et humains.
Tout à fait surprenant.
Goncourt de la nouvelle en 2019.


22,50
Conseillé par (Libraire)
27 mars 2021

La Lectrice disparue

Ouvrage totalement surprenant
Edda, jeune femme islandaise s'enfuit de chez elle quelques jours après la naissance de son fils.
Einar, son frère, est celui qui la connait le mieux. Il part donc à sa recherche aux Etats-Unis, après que la police découvre qu'elle s'est rendue à New York.
Einar et Edda sont deux êtres atypiques qui ont été très proches et soudés durant l'enfance. Cette complicité va aider Einar dans sa quête parce que Edda a semè des indices que lui seul peut trouver.
Qu'est-ce qui a provoqué le départ d'Edda ?
En quoi, la lecture, si difficile pour Einar, dyslexique, alors que si influente voire envahissante dans la vie d'Edda, hyperlexique, se trouve au cœur du mystère ?
C'est un ouvrage dense, dans lequel de multiples sujets au cœur de l'actualité sont abordés avec finesse, réflexion et profondeur.
N'est présenté là que le fil conducteur du roman.
La construction de l'ouvrage, la complexité des personnages principaux et secondaires, les sujets de l'écriture et donc de la lecture aujourd'hui questionnés, font de ce roman un ouvrage qui reste à l'esprit bien après la dernière page lue.
Troublant.


Points

8,50
Conseillé par (Libraire)
25 mars 2021

ORDESA

Deuil qui s'écrit.

Manuel Vilas écrit la mort de son père, puis celle de sa mère.
Il parle aussi, peu à peu, des autres disparus de sa famille, de sa solitude éprouvée des êtres disparus.
Il dit cette famille dont il est, en donnant à chacun des noms de grands musiciens, parce qu'il aime la musique, parce qu'elle est son refuge.
L'écriture est de l'instant, dans le surgissement de l'absence définitive des êtres disparus et tant aimés, sans que le sentiment ait jamais été dit assez.
Manuel Vilas écrit l'Espagne au fil du temps, la pauvreté, son Histoire au regard de la vie, de l'histoire des siens, de la sienne, de celle de ses enfants qui s'éloignent de grandir.
Il dit le fait de n'être que de passage, l'humilité dans laquelle ça nous installe de le savoir.
Il met en relief ce qu'il n'a jamais su des siens et ne saura jamais, de n'avoir pas osé dire ou demander.
L'auteur nomme un lieu, Ordesa, qui n'est que des êtres chers disparus.
Ordesa est le lieu du père surtout.
Voilà un ouvrage de fragments, intense, profond, émouvant invoquant questionnement perpétuel quant à notre humanité plurielle.