La Malibran, la voix qui dit je t'aime
EAN13
9782714445421
ISBN
978-2-7144-4542-1
Éditeur
Belfond
Date de publication
Collection
Domaine Français - Histoire / Biographie
Nombre de pages
249
Dimensions
24,1 x 15,6 x 2,1 cm
Poids
380 g
Langue
français
Code dewey
782.109
Fiches UNIMARC
S'identifier

Offres

Autre version disponible

Delacroix, Wagner, Rossini, Stendhal, Musset, Lamartine furent ses admirateurs et soupirants. D'origine espagnole, la Malibran est la plus célèbre cantatrice du XIXe siècle. D'une remarquable beauté, dotée d'une voix exceptionnelle, elle connaît une ascension fulgurante et une vie sentimentale tumultueuse. Un personnage de légende raconté par l'historien du romantisme.
Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l'Europe du XIXe siècle, et aujourd'hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique. Née en 1808 à Paris, María de la Felicidad García est la fille du ténor espagnol Manuel García. Très tôt, le chanteur lui impose un enseignement musical terrifiant tant par son rythme que par son exigence, la poussant littéralement sur scène alors qu'elle n'a que six ans. Sa voix de mezzo-soprano, d'une tessiture exceptionnellement étendue, son incomparable beauté et sa présence sur scène la propulsent au sommet. Devenue " la " Malibran, du nom de son premier mari, elle incarne la diva par excellence, celle qui, mettant fin au règne des castrats, réussit à imposer au public l'image de la prima dona assoluta, celle pour qui les compositeurs de l'époque, dont Bellini et Rossini, écriront les plus beaux rôles d'opéra. Véritable météore, elle fait un triomphe à New York, se produit dans toute l'Europe, de Londres à Milan, de Rome à Paris, et épouse enfin, après un divorce mouvementé, le violoniste belge Charles-Auguste de Bériot, son seul grand amour, avant de mourir tragiquement des suites d'un accident d'équitation, sa seconde passion. La Malibran, qui a électrisé les foules, aura eu le monde pour scène et le public pour paradis, avec cette voix incomparable qui la place au firmament : " la voix qui dit je t'aime ".
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Gonzague Saint Bris