- EAN13
- 9782070107933
- ISBN
- 978-2-07-010793-3
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/07/2007
- Collection
- Bibliothèque de la Pléiade (264)
- Nombre de pages
- 1408
- Dimensions
- 17,9 x 11,6 x 3,8 cm
- Poids
- 554 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 833.912
- Fiches UNIMARC
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1 - Œuvres complètes (Tome 1)
De Franz Kafka
Autres contributions de Claude David
Gallimard
Bibliothèque de la Pléiade
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«Un Juif de Prague, dégingandé et malingre, écrasé par un père tyrannique, hanté par les fantasmes de l'impuissance, prompt à s'éprouver coupable et à s'infliger des châtiments imaginaires, doutant de son talent et de son droit à l'existence. Une vie faite de frustrations, occupée de petites misères quotidiennes et traversée de grandes angoisses, de bonne heure menacée par la maladie qui, lorsqu'elle se déclare, est dénoncée comme une fuite, accueillie comme un abri. Une œuvre faite de fragments et de lambeaux épars, tout entière vouée à la destruction par son auteur ; une œuvre sans concessions et sans agréments, austère et sans sourire. Rien ne semblait destiner Kafka à la renommée qu'il a reçue : ni cette vie misérable, ni cette œuvre étrange, rugueuse, en apparence impénétrable. Ni non plus le milieu où il avait vécu : cette Prague mal connue en France, cette Bohême presque exotique, avec ses champs de neige et ses traîneaux. Pourtant, le fait est là, que personne n'aurait soupçonné lorsque Kafka mourut, en 1924. Sans doute pas même Max Brod, qui, le premier, avait pressenti le talent de son ami et tant fait pour préparer son avenir. Pas même Kafka assurément, car jamais écrivain n'avait autant que lui méconnu son propre génie. Cette gloire a mis du temps à naître. Jusqu'à la guerre, à cause des circonstances politiques, il est à peu près inconnu en Allemagne ; à l'étranger, quelques délicats et quelques curieux s'intéressent à lui, comme à un petit-maître, amoureux de l'insolite. Depuis la fin de la guerre, Kafka est un de nos classiques. Il est éprouvé comme une énigme, mais, en même temps, comme une image de nous-mêmes à laquelle chacun voudrait apporter sa touche ou sa retouche personnelle. On a pu dire de lui qu'il renvoyait comme un miroir toutes les angoisses et toua les problèmes de ceux qui le lisent ou qui le commentent. [...]» Claude David.
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