- EAN13
- 9791030404531
- ISBN
- 979-10-304-0453-1
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 09/2016
- Collection
- Moyenne collection
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 18,5 x 11,9 x 1,1 cm
- Poids
- 182 g
- Langue
- allemand
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Préface à la phénoménologie de l'esprit
Hegel, Georg Wilhelm Friedrich
Éditions Allia
Moyenne collection
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“Travailler à cela, à ce que la philosophie se rapproche de la forme de la science – de ce but qui consiste pour elle à pouvoir déposer son nom d’amour du savoir pour devenir savoir effectif –, voilà le projet que j’ai formé. La nécessité interne que le savoir se fasse science réside dans sa nature, et la seule explication satisfaisante à ce propos est l’exposition de la philosophie elle-même.”
Ce texte liminaire, initialement envisagé comme une "Préface au Système de la science", dont la "Phénoménologie de l’esprit" représentait une première partie, expose la mission et le but que Hegel s’est donné dans son projet philosophique global. En l’occurrence : "que le savoir se fasse science". Pour lui, la philosophie doit se rapprocher de la science pour démontrer sa propre nécessité et sa qualité d’œuvre à part entière. Se tient aussi là tout le projet de l’idéalisme hégélien, consistant à "appréhender et exprimer le vrai non pas comme substance, mais tout aussi bien comme sujet". Une philosophie de la conscience de soi s’exprime dans ces lignes autonomes, par laquelle peut se concevoir une "phénoménologie de l’esprit". Hegel y énonce le mouvement dialectique au fondement de son système, par lequel l’opposition devient identité. Sans être supprimées, les dualités sont surmontées : la vie porte en elle son négatif, la mort, et s’y maintient. De ce fait, il devient possible de penser une vie de l’esprit au-delà de la mort. C’est aussi dans cette préface que Hegel met en valeur le "moment" du résultat, le mouvement par lequel la pensée accède au but qu’elle s’est donné. Cela fait aussi de Hegel un philosophe de l’histoire, l’esprit se développant selon lui selon trois degrés : conscience objective, autoconscience individuelle, enfin raison, qui est conscience de la communauté.
Cette nouvelle traduction restitue avec clarté les fondements de toute l’architecture philosophique de Hegel.
Édition bilingue
Traduite de l'allemand par Thomas Piel
Ce texte liminaire, initialement envisagé comme une "Préface au Système de la science", dont la "Phénoménologie de l’esprit" représentait une première partie, expose la mission et le but que Hegel s’est donné dans son projet philosophique global. En l’occurrence : "que le savoir se fasse science". Pour lui, la philosophie doit se rapprocher de la science pour démontrer sa propre nécessité et sa qualité d’œuvre à part entière. Se tient aussi là tout le projet de l’idéalisme hégélien, consistant à "appréhender et exprimer le vrai non pas comme substance, mais tout aussi bien comme sujet". Une philosophie de la conscience de soi s’exprime dans ces lignes autonomes, par laquelle peut se concevoir une "phénoménologie de l’esprit". Hegel y énonce le mouvement dialectique au fondement de son système, par lequel l’opposition devient identité. Sans être supprimées, les dualités sont surmontées : la vie porte en elle son négatif, la mort, et s’y maintient. De ce fait, il devient possible de penser une vie de l’esprit au-delà de la mort. C’est aussi dans cette préface que Hegel met en valeur le "moment" du résultat, le mouvement par lequel la pensée accède au but qu’elle s’est donné. Cela fait aussi de Hegel un philosophe de l’histoire, l’esprit se développant selon lui selon trois degrés : conscience objective, autoconscience individuelle, enfin raison, qui est conscience de la communauté.
Cette nouvelle traduction restitue avec clarté les fondements de toute l’architecture philosophique de Hegel.
Édition bilingue
Traduite de l'allemand par Thomas Piel
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