Eireann Yvon

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Amoureux de la lecture et de la Bretagne, j'ai fait au hasard des salons littéraires de la région beaucoup de connaissances, auteurs ou lecteurs.
Vous trouverez mes chroniques ici :
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A bientôt.
Yvon

Anne-Marie Métailié

Conseillé par
17 mai 2010

Campagne profonde !

Second roman pour cet auteur brestois que j'ai rencontré plusieurs fois à Lorient.
Après « Last Exit to Brest », on quitte la cité du Ponant pour les monts d'Arrée où l'ambiance et l'existence ne sont guère plus réjouissantes. Si l'air y est plus pur, il n'y est pas forcément plus sain.
Il s'en passe des choses dans la Bretagne profonde, plus précisément dans une ferme loin de tout! Une jeune fille nommée Flora a atterri là par ce qui semble être le plus grand des hasards, ce qui ne déplait, ni à Dany, un des hommes de la fratrie coureur de jupon notoire, ni à Cécile, qui elle, est plutôt portée sur les jeunes filles! Il faut bien reconnaître que la vie n'est pas spécialement hilarante dans les environs. Et que le reste de la famille n'est pas non plus réellement une lignée des plus amusantes.

Et le passé est encore pire, petit à petit nous remontons l'histoire des deux familles des environs : les Argol et les Moullec....
Un chanteur de rock en fin de carrière, une ferme vendue d'une famille à l'autre, des adultères et des petites filles assassinées.... On sent des animosités entre eux......On est loin de la douceur de la vie à la campagne.....

La brochette de personnages, tous un peu dégénérés et en définitive, il est dur d'en trouver un qui rehausse la moyenne! Impressionnant!
A tout seigneur toute horreur, la famille Argol, au grand complet : Dany gentleman-farmer, play-boy peut-être un peu moins taré que les autres, enfin, il semble. Sa sœur Cécile, lesbienne hommasse, reine de la gâchette, Jean-Bruno boxeur dérangé et les coups de poings n'en sont pas la cause principale, ou alors si peu...Son occupation principale, la construction d'un mur... Le plus jeune, Lucas, est toujours en compagnie d'Olive, sa marionnette, qui ne le quitte pas! Pour la mère, mettons cela sur le compte de la maladie et de la vieillesse ! Et ici je ne parle que des vivants, car il y a quelques cadavres dans les placards....
Les Moullec, l'autre famille, ne sont guère mieux lotis. Enfin si c'est possible, c'est même peut-être encore plus grave! Didier est garagiste, son frère Gildas, artiste peintre, travaillait avec lui. Vincent lui est un ancien flic, Clémente, épouse adultère de Didier, partie depuis longtemps avec Gildas, son propre beau-frère, morte depuis. Evelyne, la fille de la famille, tenancière, veuve et alcoolique qui ressasse un ancien chagrin d'amour et qui le noie dans diverses boissons ! Anne-Laure, fille de Didier, qui s'est suicidée, suite à un chagrin d'amour elle aussi! Et Jérémie, le fils d'Evelyne, gros balourd, amoureux éconduit. Flora est la pièce rapportée de l'histoire, mais sa présence est-elle si innocente que cela? Routarde perdue sur la route et paumée dans ses pensées?

Et L'Ankou qui rôde, la charrette qui tourne, tourne, tourne.....
Ce roman est divisé en quatre parties numérotées « Unan », « Daou » « Tri » et « Pevar ». Tous les protagonistes de cette histoire en sont les narrateurs, chapitres après chapitres, avec inversion des familles. Certains passages sont vus par plusieurs personnes qui semblent se relayer dans l'intrigue.
Un récit très glauque et une plongée dans une histoire très noire qui m' a fait penser à certains ouvrages de Jim Thompson, dans lesquels il n'y a aucun espoir et où le genre humain n'est qu'un ramassis de fous furieux! Un excellent roman avec une conception et une narration originale, mais qui peut surprendre.

Une réussite, avec une intrigue machiavélique à souhait!
A noter que chaque famille a un caractère d'écriture différente qui fait que l'on sait tout de suite quelle fratrie s'exprime.

Conseillé par
14 mai 2010

Retour aux sources

Retour aux sources!
Une incursion dans la littérature allemande, pourquoi pas? À part Karen Duve et son diluvien roman « Déluge », je n'avais guère fréquenté la littérature d'outre Rhin.
Un homme nous raconte sa vie et la double quête de celle-ci. Trouver son frère Gunter, perdu au sens égaré par ses parents pendant la guerre, donc avant sa naissance, et retrouver ses racines. Et là, c'est plutôt compliqué, entre l'Ukraine et la Pologne, dans un monde post-communiste, ce n'est pas gagné. Surtout que les deux familles paternelle et maternelle faisaient partie des minorités allemandes de ces deux pays!
Départ à 12h37 de Berlin, direction Kutno en Pologne ; là déjà il faut se rendre à Bryschtsche, ville natale du père ! Mais pour cela, il faut passer par Lviv (Lamberg en allemand et Lvov en russe) où il se fait escroquer de 50 euros par une guide qui ne connait pas la ville, il doit aller dans une pharmacie, car il souffre d'un panaris et il trouve un chauffeur qui n'a pas de voiture! Bref un voyage plutôt saugrenu.
Enfin tous les chemins mènent à Bryschtsche où il croise une jeune paysanne en jean rouge moulant et en bottes de caoutchouc, évidement elle lui plait bien! Il se souvient qu'un homme avait écrit ses souvenirs : La vie rurale à Bryschtsche. Les fêtes religieuses à Bryschtsche. L'artisanat à Bryschtsche. Les écoles à Bryschtsche. Les saisons à Bryschtsche. Une caricature grinçante d'un monde glauque et sans espoir.
Reprenons les choses en train et retrouvons notre narrateur enfant, entre ses frères, ceux que les parents n'ont pas égarés, trois, terrorisés par un père handicapé de guerre et ombrageux. Vient le temps des études, une amie, puis Berlin sans l'amie, mais avec la solitude.
Puis nous retournons à sa naissance. La première chose qu'il a vu, c'est un chien. Il pense que c'est la raison de son amour des animaux, son abonnement au zoo de Berlin pour y lire et préparer sa thèse... L'enfance et l'explication de sa haine des sonnettes... La honte qui est partie prenante de sa vie depuis la mort de son père....
Après maintes recherches, il lui semble reconnaître son frère Gunter dans la photo de« L'enfant trouvé 2037 », mais là il tergiverse sous différents prétextes, livre à écrire ou autres.... Il nous explique également ses relations avec le monde littéraire et ses lecteurs, en particulier une lectrice qui remarque tout...
Le narrateur, personnage un peu naïf, lunaire, tout lui plait, le jeune homme du train, sa compagne aussi, il faut dire qu'avec son jean trop bas et son chemisier trop court, celle-ci n'est pas désagréable à regarder. Il repense à son enfance, enfin plutôt à une enfance disparue, ainsi que la maison où il a vécu dans une ville qu'il ne reconnaît pas. La quête de son identité lui fait découvrir le nom d'Anatolin, village où est née sa mère... Enfin quand on dit village....
Un livre très étrange, des histoires de voyages et une sorte d'essai de l'auteur sur lui-même et sur la littérature allemande. Treichel nous parle de ses études et de sa thèse sur Wolfgang Koeppen ou sur sa rencontre avec Peter Weiss ; pour un non spécialiste, c'est un peu rédhibitoire! Ajouter à cela un ordre chronologique pour le moins fantaisiste, le lecteur moyen, moi en l’occurrence, est un peu perdu!Dommage, car le côté absurde des recherches familiales est très réussi dans un monde ubuesque.
Peut-être aussi, comme ce livre fait partie d'une sorte de trilogie, il est sûrement préférable de les lire dans l'ordre. Un récit entre roman et réalité d'où il est difficile de discerner le vrai du romanesque, ce qui donne un roman où le comique côtoie le très académique.
Une découverte qui me laisse un sentiment mitigé.

Conseillé par
11 mai 2010

Retour aux sources.

Je connaissais surtout Yvon Le Men comme poète, ayant lu il y a plusieurs années maintenant "Le pays derrière le chagrin". Ici pas réellement question de chagrin, mais de respect pour des hommes, qui à un moment de ma vie m'ont rappelé que j'étais né en Bretagne.
Promenades bucoliques dans la Bretagne profonde, celle des îles, à Molène, avec son président de fan club de Johnny Hallyday le plus à l'ouest de France, mais qui ne met dans son bar que de la musique bretonne le dimanche soir.
Molène où l'heure est celle de la nature "Les français ont imposé l'heure à la place du soleil". Et puis de vieux souvenirs de scolarité très lointains entre La Clarté et Ploumanach : mon front en porte encore les traces.
Et Paimpol et ses mots magnifiques :
-Il est juste de s'incliner devant ces mineurs de l'océan que leurs épouses espéraient au lieu dit "la Croix des Veuves" voir revenir à Ploubazlanec. Avec vue imprenable sur la mer. Sur la mort.
Un mot aussi sur la langue :
"Quelqu'un avait écrit
Défense de parler breton
et de cracher par terre
J'ai appris le latin
le grec
Mais je n'ai pas craché par terre".
Moi non plus, hélas, mais revenons aux hommes, les célèbres, Joseph Le Guen, compagnon de promenades à Molène, Xavier Grall souvent évoqué,avec également le souvenir de Glenmor :
-Et je cherche sa maison avec son nom au bord des lèvres et le livre de Grall à la main.
Yann Fanch Kemener, homme du centre Bretagne, collecteur du passé, mais chanteur d'aujourd'hui.
Mais aussi, et surtout les humbles, les gens que nous côtoyons tous, souvenirs de son copain Jean-Yves, mort à la Réunion, dont le père fit transporter un tombeau de granit rose à l'autre bout du monde pour que son fils soit enterré en Bretagne.
Les nombreux inconnus, ces "personnages" de Bretagne, mélange de démesure et de candeur feinte, capable d'être braconnier et garde-pêche. Ces campagnes profondes avec des hommes qui ont fait plusieurs fois le tour du monde et ne s'en vantent pas.
Un grand poète ne peut qu'avoir une grande écriture, cela se confirme. Ce genre de livres me procure toujours une très forte émotion, car ils semblent me parler de la seule grand-mère que j'ai connue ; de mes promenades de môme entre Paimpol et Porz-Even, il y a longtemps, enfin avant de commencer à grandir.

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11 mai 2010

Ainsi va le monde......

Second recueil de nouvelles d'Hervé Jaouen après « Merci de fermer la porte ». Qui dans sa vie n'a pas ressenti un sentiment de trahison, que l'on pense volontaire ou pas? Ou alors quand un malentendu s'installe, ne pas savoir pour qui et pourquoi ce malaise, qui ne se dissipe pas, donne un sentiment de frustration.
« Des yeux de poissons morts ». Michael suit le cercueil de Liam. Comment et pourquoi en sont-ils arrivés à se fâcher, à oublier une amitié de plus de vingt ans, renier leurs parties de pêches, les pintes de Guinness? Michael se remémore leur arrivée à Galway, eux, de purs dublinois, la découverte de leur amour commun de la pêche, et vivre dans cet endroit béni par le dieu des pêcheurs! Mais des dissensions apparaissent et ils se brouillent. Après l'enterrement, un jeune homme se présente à Michael, c'est Ronan, le fils de Liam qui lui explique la vie de ce dernier. Les regrets sont éternels, mais tardifs.


« Le faux pardon ». Un écrivain et son ancien professeur, sorte de jeu du chat et de la souris, pendant une séance de dédicace, dans la ville natale de l'auteur! Pardonner, mais quoi? Pour l'auteur d'avoir réussi? Un mot, un seul, réveille ses souvenirs. Lui et les fils des campagnes, dans cet établissement scolaire où ils n'étaient pas les bienvenus!
« Les animaux de Pierrot ». Il est fils unique, Pierrot, alors on lui pardonne bien des choses, il a même droit à des animaux, un oiseau et un chien. Dire que l'oiseau et le chien soient heureux, c'est beaucoup dire, malgré qu'il s'en occupe, Pierrot. Mais l'hiver pour lui est triste et long. Les parents qui invitent les voisins pour une belote, et Marie-Claude malade qui ne peut venir. Pierrot, par un triste dimanche, regrette la leçon de choses que lui donne Marie-Claude quand ils sont seuls. Le fait qu'il s'ennuie aura des conséquences catastrophiques !
« Ne dîne pas en ville ». J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Paul, écrivain à succès, se retire à la campagne ; chasseur, il se donne un quota de gibier abattu, homme simple, il boit un verre dans un bistrot de campagne. Il rencontre alors le plus gros assureur de la région qui veut lui faire connaître les notables, il l'invite à manger un samedi soir, refus poli de Paul. Il dit à son épouse : « nous irons à la vingtième invitation »! Et la vingtième invitation arrive, l'invité donne ses conditions qui sont acceptées! A quoi bon perdre son temps, avec des gens qui ne voient que snobisme à vous inviter! Une histoire réjouissante, mais malgré tout dérangeante, pourquoi insister à ce point pour avoir à sa table un couple qui ne veut pas venir! Le mépris est la seule réponse!
« Un saint homme ». Un ancien préfet, client 5 étoiles d'une banque, grâce à un compte à 6 chiffres se lie d'amitié avec le nouveau directeur de sa succursale. Amitié étrange, qui se révèle vite envahissante, le jeu d'échec se joue sur l'échiquier et dans la vie. Plusieurs années plus tard, la réalité sera toute autre, le vernis craquera........
« Les derniers sacrements » est une nouvelle magnifique, à mon goût la plus belle écrite par Hervé Jaouen avec « La prairie » qui figure dans le recueil « Merci de fermer la porte ». Soeur supérieure et soeur inférieure, soeurs dans la vie et dans la religion. L'une est dans son élément, l'autre regrette de n'avoir pas pu faire autrement. Xavière-Marie va mourir, soeur supérieure Anne-Thérèse la veille. La mourante se souvient, le départ de Bretagne à 8 ans, le dépaysement, ses difficultés d'adaptation, puis son refus d'entrer dans les ordres. La vaine révolte, la lâcheté d'un de ses frères qui refuse de l'écouter et de l'aider? Sa non-vie au service d'une cause qui n'est pas la sienne, et sa dernière révolte, ses mots bretons qui fusent de sa bouche pour sa soeur qui est la seule à comprendre. Une très triste histoire, en ces temps où dans les fermes on gardait les garçons, car il y avait besoin de bras, pour les filles le couvent leur tendait les bras! Ou alors d'autres carrières moins glorieuses, car très souvent la seule possibilité était l'exil!
Mon personnage favori de ce recueil est sans conteste soeur Xavière-Marie, femme à qui ses parents et sa soeur et sa famille ont ôté tout espoir de vie, enfin d'une vie qu'elle aurait aimé. Elle ne demandait pourtant pas grand chose, un mari, des enfants, les bords de l'Odet, bref, la vie.
J'apprécie également le couple formé par Paul et Camille. Ils n'aiment pas trop la compagnie de certaines personnes, en général notables ou gens aisés, alors quand ils ont l'occasion de les ridiculiser, ils ne s'en privent pas.
Toujours une belle écriture, le côté machiavélique de certains personnages est suggéré, Loïc Korfa, par exemple. Ou alors soeur Anne-Thérèse, qui vis à vis de sa propre soeur oublie tous ses principes de bonté et de pardon. On ne fait malheureusement pas d'histoires qu'avec des braves gens.

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7 mai 2010

Trahison, mode d'emploi !

Premier ouvrage de cet auteur natif de Saint-Brieuc que je lis. Je l'ai croisé rapidement alors qu'il était très demandé au salon du livre de Rennes-Maurepas au mois de mars.
Dans l'histoire de la religion, les apôtres sont douze, ici ce sont les traîtres qui sont douze, un par histoire!
On ne trahit que ses amis, dit la sagesse populaire, cela paraît évident, mais les causes de cet état de fait sont parfois obscures! Et aussi assez futiles!
Une douzaine de nouvelles et autant de trahisons et de genre de trahisons. Évidement le dépit amoureux est un des moteurs de la trahison. Il peut aller très loin comme dans « Donnant,donnant » où un homme dénonce son épouse à la police, même s'il est conscient qu'il risque sa vie, mais la vengeance vaut bien quelques sacrifices.....
Tout le monde connait la formule « Amis de trente ans », car on trahit pas mal dans le monde politique. Dans « Le 53eme congrès », un militant hésite entre une nuit au service du parti ou une partie de jambes en l'air avec une journaliste sexy! Le mot de la fin :
- Vous croyez que c'est de tout repos, une existence de militant ?
Du militant de base, il en est question dans « Sans famille », où l'amitié est trahie au nom d'idéaux qui sont passés de mode aujourd'hui. Je purge, tu purges, ils purgeaient......
On peut trahir par intérêts financiers, comme certaines pratiques touristiques peuvent être également des sortes de trahisons envers sa culture et son mode de vie.


Le monde des prix littéraires est décrit de manière plutôt machiavélique dans « Jour de gloire ». Pour certains, comme dit la chanson, le jour de gloire devait arriver, mais une autre chanson dit que certains retournent leurs vestes! Restons dans l'écriture, mais pour la télévision cette fois, et ce n'est pas très simple de concilier tous ces égos, tout cela pour un projet qui ne verra jamais le jour! A part pour l'auteur et le contribuable, tout va bien!
Des gens ordinaires traîtres de circonstance, plus que par goût ou par conviction. Prenons Zouzou, la bonne copine, faire valoir idéale, grosse et pas futée, elle veut que les caméras se braquent sur son amie, mais le résultat est à l'opposé!
Dans le monde de l'espionnage, la trahison est une seconde nature, espions doubles, triples, quadruples, retournés, détournés etc...Il est nécessaire d'avoir tout son petit monde à l'œil! C.I.A, K.G.B, même combat ! A traître, traître et demi!
Une femme qui quitte son mari, et qui le lui annonce d'un simple coup de téléphone, ce n'est pas très fair-play, mais la suite l'est encore moins! Où la personne la plus trahie se retrouve avec tous les torts! Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais!
Un jeune homme trahit les espérances de sa famille, il veut sortir du moule imposé par Papa-Maman. Et tout cela pour une vie bien « aléatoire », lui rétorque-t'on! Braves gens bien pensants.
Le percepteur n'est jamais un des personnages les plus populaires d'une ville ou d'un village! Mais parfois on peut avoir besoin de lui, surtout s'il a un peu la tête de l'emploi, alors on le chouchoute, on lui fait des sourires, il devient même populaire! Mais tout a un prix dans la vie.
Certaines de ces trahisons m'ont semblé abstraites, comme dans l'histoire d'« Agnes C.» qui commence ce recueil. Qui trahit qui ou quoi? Une patiente guérissant contrairement à ce que pensait le grand ponte
dirigeant le service de l'hôpital!!
La lecture de ces nouvelles n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. L'écriture très belle m'a semblé un peu déroutante, m'obligeant souvent à des retours en arrière, mais ceux-ci furent toujours utiles.