Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
8 octobre 2015

amitié

Si j’avais été moyennement convaincue par son premier roman « La fractale des raviolis », je dois dire que j’ai été agréablement surprise par ce second opus.

Ici, l’auteur choisi comme fil conducteur de ses histoires les petits cailloux de Florin.

De très agréables histoires à lire et à découvrir, avec pour toile de fond des réflexions sur la mémoire.

L’image que je retiendrai :

Celle des petits cailloux tous mélangés, quel dommage !

Une citation :

« J’ai l’impression que les malheurs passés hypothèquent les bonheurs futurs. Florin, lui, peut jeter les cailloux indésirables. » (p.208)

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/05/la-variante-chilienne-pierre-raufast

Conseillé par
8 octobre 2015

fable, philosophie

Bon sang que le style est ampoulé et les phrases ronflantes !

D’entrée de jeu, Preising se place au-dessus de tout ce microcosme londonien en vacances en Tunisie, les contemplant comme des extra-terrestres. Ce qui ne donne guère envie de se lier aux londoniens où à Preising.

Et puis le coeur même du récit est long à démarrer : la « crise » ne survient qu’au milieu du livre.

Oui, tout le monde perd la boule – sauf ce cher philosophe – et après ?

Vous l’aurez compris, je suis complètement passée à côté de cette lecture. Même le chameau farci ne m’a pas fait rire.

L’image que je reteindrai :

Celle de Willy sur sa bouée gonflable au milieu de la piscine, rouge comme un homard et buvant bière sur bière au milieu des enfants qui sautent et qui crient en maillots colorés.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/03/le-printemps-des-barbares-jonas-luscher

Albin Michel

22,00
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8 octobre 2015

Afrique, policier, Suède

Quel puzzle que ce roman ! J’ai adoré trouver les pièces une par une et les placer pour faire apparaître le dessin final.

Il s’agit dans ce roman de la troisième enquête de Rebecka Martisson, personnage que je ne connaissais pas. Mais j’ai également aimé découvrir ses deux acolytes Anna-Maria et Sven-Erik.

L’enquête avance doucement, au grès des souvenirs des différents protagonistes, nous permettant ainsi de les connaître et de lever petit à petit le voile sur le meurtre de départ.

L’auteur dresse un portrait bien sombre du mélange des classes sociales suédoises, comme si ce mélange ne pouvait donner rien de bon sur le long terme.

Il est également question de la culture sami, traitée avec dédain par les gens de Stockholm.

Sans oublier l’appât du gain, cause du carnage final.

J’ai donc passé un très bon moment avec ce roman policier suédois qui s’intéresse plus à la finance de haut-vol qu’à l’enquête de terrain.

L’image que je retiendrai :

Celle de la boîte de chocolats bon marché que Mauri Kallis apporte chez sa belle famille et que personne ne mange.

[[http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/29/la-piste-noire-asa-larsson, LINK:
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8 octobre 2015

agression, corps

Une lecture difficile sur les traumatismes et les conséquences d’une agression sur une jeune fille de 15 ans qui ne bénéficie d’aucune écoute dans sa famille.

Petit à petit, elle ne ressent plus rien : ni les brulures ni les gelures et offre son corps au premier venue chaque 29 du mois, date anniversaire de son agression.

Jusqu’au jour où elle retrouve les sensations dans les bras d’un homme. Si ce procédé relance l’histoire, il m’a paru quelque peu artificiel.

J’ai bien aimé le personnage de Christophe qui vient apporter un peu d’humanité autour de Clémence qui ne peut pas le trouver dans sa famille.

J’ai vraiment été dérangé dans ma lecture par ce rapport si particulier au corps, mais cela était sans doute voulu par l’auteure. Mais j’ai bien aimé tout de même sa conclusion : un corps pas si inutile que cela malgré tout.

L’image que je retiendrai :

Celle de Clémence se changeant dans les toilettes d’une station-service chaque 29 au soir, jusqu’au dernier soir si particulier.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/27/les-corps-inutiles-delphine-bertholon

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8 octobre 2015

lectures

Je ne m’attendais à rien en particulier en ouvrant ce court roman, ayant lu tout et son contraire, ayant de plus attendu nombres d’années avant de l’ouvrir. J’espérais juste passer une belle après-midi en sa compagnie, ce fut chose faite.

J’ai apprécié de découvrir ce personnage royale s’ouvrir aux autres au fil de ses avancées littéraires. Car même si la lecture la coupe du monde immédiatement, ce n’est que pour mieux découvrir ce monde par la suite.

Et puis j’ai adoré la fin !

L’image que je reteindrait :

Celle du livre caché sous un coussin du carrosse que les démineurs ont soit-disant fait exploser.

[[http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/25/la-reine-des-lectrices-alan-bennett, LINK:
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