Justine D.

Conseillé par (Libraire)
21 octobre 2020

« Ouvrir les yeux. Malgré tout. Les brûler dans la lumière. Enfin. »

Un jour de semaine, tout s’effondre pour Victor, il en est persuadé c’est la fin du monde. Il se réfugie alors dans sa cave avec son chien, son lapin et son catakit (un catakit vous me direz ? Oui, un kit de survie en cas de catastrophe.)

Victor se demande alors, est-ce un bon survivant ? Était-il même un bon vivant ? Au fond de son trou, il entame l’inventaire de sa vie, chaque étagère poussiéreuse de son être est passée au crible. Que nous reste-t-il quand tout s’écroule ? Que ferait Mike Horn ? Cono le lapin survivra-t-il ? Et Madeleine ? Et les enfants ?

D'une écriture incisive, drôle et presque frénétique, Thomas Vinau réussit l’exercice, on s’y reconnaît, on se questionne, on rit, on fronce les sourcils, on est surpris. Un portrait profond d’un monsieur tout le monde face à lui même, traduction d’une introspection à laquelle nous avons tous fait face durant le confinement de cette année. À lire !

Johansson Erik

Thames & Hudson

36,00
Conseillé par (Libraire)
14 octobre 2020

LA pépite !

Dans ce magnifique ouvrage le photographe Erik Johansson nous emmène dans un monde à part. Ici l'intérieur est extérieur, le petit devient grand, la nuit n'est autre que le jour, l'endroit se substitue à l'envers et c'est incroyable !

LA pépite, sans aucun doute.

Conseillé par (Libraire)
13 septembre 2020

« Pourquoi voudrais-je des pieds puisque j'ai des ailes pour voler ? »

Sept c’est le nombre de chapitres que Gérard de Cortanze a consacré à Frida Kahlo dans ce recueil inspiré d’un autoportrait « Le petit cerf blessé » où l’artiste se représente avec un corps de cerf criblé de flèches.

Au fil des chapitres, ses amours, ses drames, ses créations, sa fureur de vivre et ce besoin urgent de créer. L’auteur nous éclaire sur cette alchimiste qui transforme ses douleurs en créations artistiques, femme inspirée et inspirante, féministe et communiste accomplie, artiste talentueuse libre et libérée.

Une vie à lire, une artiste à connaitre, une femme à reconnaître, et un parcours à admirer.

À lire du même auteur sur Frida Kahlo « Frida Kahlo, la beauté terrible » et « Les amants de Coyoacan ».

Les Éditions Noir sur Blanc

17,50
Conseillé par (Libraire)
30 mai 2019

«  Sa surexposition posthume est aussi brillante que sa vie fut obscure. »

Nous sommes en 2009 lorsqu'un agent immobilier de Chicago décide de se pencher sur les cartons qu'il a achetés lors d'une vente aux enchères deux ans plus tôt. Au milieu des pellicules non développées, papiers et photos, il trouve une enveloppe où il est écrit le nom de Vivian Maier. Il cherche alors sur Google ce nom qui ne lui dit rien. Seule trace de cette femme : un avis d’obsèques. C'est ainsi que commence la résurrection de cette artiste de génie.

Dans cette biographie romancée, Gaëlle Josse redonne vie à cette figure majeure de la « street photography ». Femme libre et audacieuse, son appareil autour du cou, elle sillonne les rues de Chicago. Sans doute un peu marginale, elle photographie avec émotion l'instant. Aux laissés-pour-compte elle offre son seul bien : son regard. Dans une forme d'humilité, elle cultive la présence-absence, seul un fragment, une ombre de son corps ou de son visage apparaît sur ses clichés, comme pour laisser place à l'autre. Vivian Maier, femme secrète et solitaire, les yeux grands ouverts sur le monde, sans jamais attirer le regard sur les siens laissera une trace indélébile dans le monde de la photographie.
Un très bel hommage à cette artiste merveilleuse.

Sabine Wespieser Éditeur

18,00
Conseillé par (Libraire)
21 février 2019

"On meurt, c'est tout, et on agrandit l'âme de ceux qui nous aiment."

Chambre 508, nous sommes en mars 2015, Félix de Récondo s'apprête pour le plus paisible des voyages. Dans la nuit, sa femme Cécile et sa fille Léonor sont appelées à l’hôpital, la mort approche même si son souffle s'accroche. Les médecins proposent de plonger Félix en sédation profonde pour un envol plus doux. Le temps devient alors assassin pour ces deux femmes, unies autour de l'être aimé.
Dans ce récit, la voix du père et de la fille s'entremêlent. Celle de Félix qui s'est échappé quelque part dans ses souvenirs pour parler d'amour, de femmes, de guerre, d'Espagne, et de vie avec son ami Ernesto (Ernest Hemingway). Et celle de Léonor qui, submergée par cette longue veillée en huis clos, nous offre avec poésie et toute la sensibilité qui est la sienne, un très bel éloge de l'amour.

Un sublime manifeste qui touchera toutes et tous en plein cœur.