Tout commence en 1617, par cette tempête sur la mer au large de Vardo, en Norvège, qui a marqué l'histoire.
Les femmes voient les pêcheurs se noyer, quarante hommes.
Maren a perdu son père et son frère. Et les femmes doivent à présent s'organiser pour survivre. Certaines choisissent de pêcher alors que les femmes n'en ont pas le droit.
Absalom Cornet débarque là en 1620 avec sa femme Ursula, tout fraîchement épousée, pour veiller à ce que la loi de Dieu ( luthérianisme strict) soit respectée dans cette contrée où la tempête exceptionnelle symbolise le démon des rites pratiqués par les Samis, peuple indigène, parlant aux esprits et agissant sur les vents.
S'en suit une chasse aux sorcières.
Les femmes, divisées, suite au tragique évènement, vont pour les unes s'entre-déchirer, pour les autres créer solidarité mais vers quelle injustice...

Le narrateur conte l'histoire de douze personnes. Il ne nous raconte pas toute leur vie mais un moment clé qui l'a fait basculer ou qui a profondément marqué l'après, le devenir de chacun. Le temps de quelques pages, nous entrons dans la vie d'Ehlmann, de Grand-père, des voisins du narrateur, d'Awa, d'un surnommé Balzac... et découvrons l'évènement dont nous pressentons à quel point il est un temps important dans la vie des protagonistes et de ceux qui la partagent. Une intimité instantanée s'installe, une empathie aussi.
La forme, d'histoires courtes, porte totalement le propos, dont nous ne pouvons que nous émouvoir, dans une profondeur de l'instant capté, restituée avec délicatesse.

Il y a le Smartphone sur le trottoir. Il y a le Balayeur qui trouve le smartphone. Il y a Marie-Pierre qui a égaré son smartphone.
Smartphone et balayeur se mettent à converser : de leur utilité à l'un et l'autre, de l'importance qu'on leur porte, du sens de la vie, du temps qui passe à travailler pour la gagner, ou du temps qu'on passe à le perdre, de la dépendance au virtuel.
Photographies et dessins mêlés forment des scénettes, d'où se dégagent avec finesse la délicatesse et l'évidence de l'essentiel qu'il ne faudrait surtout pas perdre de vue.

Cette histoire se passe en 1949. Kathy Austin est une espionne britannique.
Sa hiérarchie l'envoie en Amazonie, suite à une photo étrange qui circule laissant apparaître un extraterrestre évoluant au milieu d'indiens Yanomami.
Alors, s'installe le suspens.
Arrivée sur place, évidemment, rien n'est simple.
Une langue gouleyante, des personnages hauts en couleur, une intrigue posée, à la fois curieuse et amusante.
Quatre tomes sont à suivre après ce premier opus.

C'est une histoire inspirée de faits réels.
Titan, orque mâle, est séparé de sa famille, dans des conditions effroyables, pour se retrouver dans un parc océanographique dans lequel il n'a pas suffisamment d'espace vital pour évoluer, où il est affamé afin qu'il fasse les tours qui vont distraire les familles qui viennent le contempler, où il est agressé par ses congénères du manque d'espace.
Il finit par attaquer deux dresseuses, mais c'est un mâle reproducteur, alors on l'envoie ailleurs après meurtre.
Deux voix narrent son épopée, l'une sombre, du point de vue de l'orque, faisant comprendre son cheminement, l'autre, source d’espérance, d'une dresseuse pas comme les autres, Elfie, toute jeune femme de dix-huit ans, de plus en plus consciente de la souffrance animale.
A découvrir, absolument.
A partir de 13 ans.