- EAN13
- 9782081484672
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 27/03/2019
- Collection
- Libres Champs
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 9,00
« À présent que les témoins sont morts, victimes comme bourreaux, il reste le
souvenir de leurs mots et de leurs visages, les monuments et les livres. J’ai
voulu tisser les fils de la grande histoire avec ceux de la petite, jusqu’à ce
que jaillisse un tableau d’antan, avec ses parts d’ombre et de lumière, ses
vies écrasées par la mégalomanie des hommes ; celles de Lydia et Karl Schwarz
qui eurent la malchance de naître à l’orée d’un siècle maudit. » Découvrant
les arrangements de son grand-père allemand avec le régime nazi, Géraldine
Schwarz met au jour la responsabilité des Mitläufer dans une dictature : ceux,
si nombreux, qui « marchent avec le courant ». Suivant sa famille sur trois
générations, elle retrace le travail de mémoire mené en Allemagne, qui fait la
force de sa démocratie. En le comparant aux lacunes mémorielles en France et
ailleurs en Europe, elle soulève une question cruciale : faire des citoyens
des victimes de l’Histoire au lieu de les responsabiliser n’a-t-il pas ouvert
la voie au populisme et fragilisé nos démocraties?
souvenir de leurs mots et de leurs visages, les monuments et les livres. J’ai
voulu tisser les fils de la grande histoire avec ceux de la petite, jusqu’à ce
que jaillisse un tableau d’antan, avec ses parts d’ombre et de lumière, ses
vies écrasées par la mégalomanie des hommes ; celles de Lydia et Karl Schwarz
qui eurent la malchance de naître à l’orée d’un siècle maudit. » Découvrant
les arrangements de son grand-père allemand avec le régime nazi, Géraldine
Schwarz met au jour la responsabilité des Mitläufer dans une dictature : ceux,
si nombreux, qui « marchent avec le courant ». Suivant sa famille sur trois
générations, elle retrace le travail de mémoire mené en Allemagne, qui fait la
force de sa démocratie. En le comparant aux lacunes mémorielles en France et
ailleurs en Europe, elle soulève une question cruciale : faire des citoyens
des victimes de l’Histoire au lieu de les responsabiliser n’a-t-il pas ouvert
la voie au populisme et fragilisé nos démocraties?
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