- EAN13
- 9782702159170
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 07/10/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Calmann-Lévy 16,50
Jean-Marie Roughol a passé plus de vingt ans dans la rue. Un soir, alors qu’il
« tape la manche », il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce
cycliste, c’est Jean-Louis Debré. De leur rencontre et de celles qui suivront
naîtra, entre le SDF et le président du Conseil constitutionnel, une
singulière relation de confiance. Au point que, avec l’aide de Jean-Louis
Debré, Jean-Marie Roughol a accepté d’écrire son histoire.
C’est un témoignage sans fard et sans complaisance que livre ce « môme de la
cloche » de 47 ans. Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la
très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la
jeunesse chaotique, les premières « tapes », les amitiés, les amours et les
enfants
abandonnés ou quittés… De squats en bouches de métro, de parcs en chambres
d’hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux,
parmi les êtres humains qu’on choisit le plus souvent de ne pas voir, au coeur
de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de
la solidarité et des copains…
Jean-Marie raconte aussi l’univers de la mendicité. « Taquiner » ou « attendre
le pèlerin » s’apparente à un véritable métier qui s’exerce sur un marché
dicté par ses propres lois, sa concurrence… où il faut savoir conquérir et
protéger son territoire. S’il dépeint un monde dur, terrible et en pleine
mutation, il reconnaît que le jour où il n’aura plus la force et qu’il devra
abandonner la rue, elle lui manquera,
c’est certain.
« tape la manche », il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce
cycliste, c’est Jean-Louis Debré. De leur rencontre et de celles qui suivront
naîtra, entre le SDF et le président du Conseil constitutionnel, une
singulière relation de confiance. Au point que, avec l’aide de Jean-Louis
Debré, Jean-Marie Roughol a accepté d’écrire son histoire.
C’est un témoignage sans fard et sans complaisance que livre ce « môme de la
cloche » de 47 ans. Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la
très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la
jeunesse chaotique, les premières « tapes », les amitiés, les amours et les
enfants
abandonnés ou quittés… De squats en bouches de métro, de parcs en chambres
d’hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux,
parmi les êtres humains qu’on choisit le plus souvent de ne pas voir, au coeur
de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de
la solidarité et des copains…
Jean-Marie raconte aussi l’univers de la mendicité. « Taquiner » ou « attendre
le pèlerin » s’apparente à un véritable métier qui s’exerce sur un marché
dicté par ses propres lois, sa concurrence… où il faut savoir conquérir et
protéger son territoire. S’il dépeint un monde dur, terrible et en pleine
mutation, il reconnaît que le jour où il n’aura plus la force et qu’il devra
abandonner la rue, elle lui manquera,
c’est certain.
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