Je suis une maudite Sauvagesse  Eukuan nin matshi-manitu innushkueu, EUKUAN NIN MATSHI-MANITU INNUSHKUEU
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EAN13
9782897126438
Éditeur
Mémoire d'encrier
Date de publication
Collection
Essai
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Je suis une maudite Sauvagesse Eukuan nin matshi-manitu innushkueu

Eukuan Nin Matshi-Manitu Innushkueu

Mémoire d'encrier

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Le livre est une charnière, à l’image de son auteure qui a connu l’existence
nomade de son peuple avant la sédentarisation imposée par les Blancs. Une
femme voit son mode de vie s’éteindre, ses enfants s’égarer, son peuple
souffrir. Elle prend les outils des Blancs pour les mettre face à leurs
mensonges et aux injustices faites aux Premières Nations : « avant que le
Blanc nous enseigne sa culture, nous les Indiens, n’avons jamais vécu de telle
manière que nous écrivions pour raconter les choses du passé. À présent que le
Blanc nous a enseigné sa façon de vivre et qu’il a détruit la nôtre, nous
regrettons notre culture. C’est pour cela que nous songeons, nous aussi les
Indiens, à écrire comme le Blanc. Et je pense que, maintenant que nous
commençons à écrire, c’est nous qui avons le plus de choses à raconter puisque
nous, nous sommes aujourd’hui témoins des deux cultures ». – Sophie Ehrsam, En
attendant Nadeau C’est l’histoire brute et cruelle d’une Amérindienne fière de
ses racines. […]. Un livre essentiel pour comprendre l’histoire longtemps
ignorée de nos frères Innus dont nous partageons aujourd’hui le territoire.
Pour que nous puissions enfin nous entendre de nations à nations. – Jacques
Lanctôt, Journal de Montréal Parmi les Les 10 livres de 2019 qu’il faut à tout
prix avoir lus. – Claudia Larochelle, L’Actualité Pour moi, choisir de
réinscrire la parole d’An Antane Kapesh dans l’histoire littéraire du Québec
est un acte déco­lonial et même révolutionnaire dans la littérature
québécoise. La republication donne enfin du pouvoir à cette autrice, qui
rapporte les faits conformément à sa culture traditionnelle. Cette voix a
assurément sa place dans l’espace historique et essayistique québécois. –
Marie-Andrée Gill, Nuit blanche Ce livre est l’illustration flagrante de la
dépossession dont sont victimes les Indiens et du crétinisme notoire du Blanc
moyen qui arrive dans le Nord imbu de lui-même et de sa civilisation. Il
ressort de tout ça que ce que l’homme a fait et continue de faire aux Indiens
est une belle saloperie. – Châtelaine, janvier 1977 An Antane Kapesh dénonce
les mensonges et les torts causés à son peuple et à son territoire en neuf
courts chapitres thématiques ciblant entre autres l’éducation, l’alcool, la
justice et l’exploitation. Chacun de ces exposés se présente en une structure
langagière qui rappelle l’homélie, où les textes sacrés sont remplacés par les
enseignements issus du mode de vie traditionnel de sa culture. […] Même si
l’expérience relatée dans Eukuan nin matshi-manitu Innushkueu / Je suis une
maudite Sauvagesse date forcément de près d’un demi-siècle, elle n’en reste
pas moins d’actualité à bien des égards. Ses récriminations sur la projection
des Autochtones par l’œil des médias ou le traitement des Premières Nations
par les forces de l’ordre rappellent que si certaines luttes ont été menées
avec succès, tout est loin d’être gagné pour elles. – Radio-Canada Espaces
Autochtone Il est clair qu’An Antane Kapesh n’écrit pas pour satisfaire les
vains sentiments de l’individu imbu de lui-même qui recherche la gloire ou la
notoriété, mais afin de lutter pour la survie collective. – Pressbook
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