Le baron de Santafusca et le curé de Naples, Roman policier
EAN13
9791254760673
Éditeur
EDITIONS L'ORMA
Date de publication
Collection
PLURABELLE
Langue
français
Langue d'origine
italien
Fiches UNIMARC
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Le baron de Santafusca et le curé de Naples

Roman policier

Editions L'Orma

Plurabelle

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Naples, fin du dix-neuvième siècle. Pour se tirer d’un mauvais pas, un baron
oisif et criblé de dettes trouve un arrangement avec un prêtre qui s’est
enrichi grâce à l’usure. Déterminé à s’emparer de l’argent du curé, le baron
de Santafusca l’assassine, laissant échapper un objet compromettant : le
tricorne de la victime. Dangereux indice du crime, ce chapeau devient alors
l’objet d’une quête angoissée de la part du meurtrier et le motif
d’hallucinations et de cauchemars récurrents. Décor de cette intrigue, la
volcanique Naples lui donne une couleur particulière, entre déambulations à
travers les ruelles bruyantes et discussions cocasses dans les salons de la
bonne société. Considéré comme le premier du genre en Italie, ce roman
policier livre une brillante analyse d’un homme aux prises avec un crime
presque parfait, embarquant le lecteur dans les méandres d’une intrigue
sophistiquée et pleine de rebondissements. Porté par une écriture vive et
humoristique, le roman alterne avec brio le ton léger d’un récit d’époque et
le registre coupant de l’univers gothique. Considéré comme l’un des romanciers
les plus populaires du dix-neuvième siècle italien, Emilio de Marchi a été
influencé par plusieurs traditions littéraires, du courant lombard (Parini et
Manzoni) au vérisme et au naturalisme. Dans ses œuvres, souvent à la tonalité
policière, il s’attache à décrire la société de son époque, et notamment la
petite bourgeoisie milanaise. Ses romans les plus importants sont Demetrio
Pianelli (1890) et Jacques l’idéaliste (1897). Le baron de Santafusca et le
curé de Naples (1888) est considéré comme le premier roman policier italien.
Auteur à la fois raffiné et apprécié du grand public, il aimait à dire que «
si l’art est chose divine, il n’est pas mauvais de temps à autre d’écrire
aussi pour les lecteurs ». \-- Le préfacier Écrivain, professeur de droit à
l’université de Bourgogne et critique pour diverses revues, parmi lesquelles
Le Magazine littéraire, Bernard Quiriny s’inscrit dans la lignée des écrivains
fantastiques et facétieux tel Marcel Aymé. Il a remporté de nombreux prix
littéraires, dont le Prix Victor-Rossel pour Contes carnivores (2008) et le
Grand Prix de l’Imaginaire pour Une collection très particulière (2013). Son
dernier roman, un autre portrait de gentilhomme, est le Portrait du baron
d’Handrax (2022).
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