- EAN13
- 9781911306429
- ISBN
- 978-1-911306-42-9
- Éditeur
- DEWI LEWIS
- Date de publication
- 03/2019
- Nombre de pages
- 104
- Dimensions
- 30 x 21 cm
- Poids
- 1001 g
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
LA RÉUTILISATION DES BUNKERS ALBANAIS DE L'ÈRE COMMUNISTE
Pour renforcer sa propre position politique, le dictateur albanais Enver Hoxha (qui a dirigé de 1944 à 1985) a convaincu son peuple que le monde extérieur souhaitait envahir son "paradis" communiste. Incapable de se procurer des moyens de dissuasion technologiques avancés pendant la guerre froide, le régime communiste du pays a construit un réseau coûteux et étendu de bunkers militaires, allouant d’énormes ressources matérielles et économiques à une frénésie de construction.
Aujourd'hui, les Albanais les réutilisent et les recyclent de façons extraordinaires et variées: cafés, maisons d'habitation, restaurants, piscines, granges, ponts et réservoirs d'eau. Robert Hackman a photographié pendant plusieurs années ces étranges structures en forme de champignon, qui font désormais partie intégrante de l’industrie touristique albanaise en plein essor.
De 1975 à 1982, Alfred Moisiu, ancien Premier ministre albanais, a supervisé la fortification du pays avec ces bunkers défensifs. Dans une interview fascinante, il raconte leur histoire, estimant que près de 500 000 ont été construits. Comme il le dit, "L’Albanie ne pouvait pas se permettre de fabriquer des avions et des missiles et nous avons donc construit des bunkers".
Genti Gjikola, ancien responsable des expositions à la Galerie nationale des arts d'Albanie, fournit également une introduction éclairante. En avril 2018, il est devenu conservateur du Centre pour l'ouverture et le dialogue (COD), un espace d'art et de culture unique au Cabinet du Premier ministre de l'Albanie.
Né d'une mère australienne et d'un père britannique, Robert Hackman a déménagé à Londres en 1995. Son travail est principalement documentaire et porte principalement sur les Balkans, qu'il visite régulièrement.
Pour renforcer sa propre position politique, le dictateur albanais Enver Hoxha (qui a dirigé de 1944 à 1985) a convaincu son peuple que le monde extérieur souhaitait envahir son "paradis" communiste. Incapable de se procurer des moyens de dissuasion technologiques avancés pendant la guerre froide, le régime communiste du pays a construit un réseau coûteux et étendu de bunkers militaires, allouant d’énormes ressources matérielles et économiques à une frénésie de construction.
Aujourd'hui, les Albanais les réutilisent et les recyclent de façons extraordinaires et variées: cafés, maisons d'habitation, restaurants, piscines, granges, ponts et réservoirs d'eau. Robert Hackman a photographié pendant plusieurs années ces étranges structures en forme de champignon, qui font désormais partie intégrante de l’industrie touristique albanaise en plein essor.
De 1975 à 1982, Alfred Moisiu, ancien Premier ministre albanais, a supervisé la fortification du pays avec ces bunkers défensifs. Dans une interview fascinante, il raconte leur histoire, estimant que près de 500 000 ont été construits. Comme il le dit, "L’Albanie ne pouvait pas se permettre de fabriquer des avions et des missiles et nous avons donc construit des bunkers".
Genti Gjikola, ancien responsable des expositions à la Galerie nationale des arts d'Albanie, fournit également une introduction éclairante. En avril 2018, il est devenu conservateur du Centre pour l'ouverture et le dialogue (COD), un espace d'art et de culture unique au Cabinet du Premier ministre de l'Albanie.
Né d'une mère australienne et d'un père britannique, Robert Hackman a déménagé à Londres en 1995. Son travail est principalement documentaire et porte principalement sur les Balkans, qu'il visite régulièrement.
S'identifier pour envoyer des commentaires.