Bruxelles : une capitale impressionniste

Pour la Belgique, devenue un état indépendant en 1830, le XIXe siècle est marqué par un essor économique sans précédent, porté par une industrialisation rapide, une forte croissance démographique, une urbanisation grandissante et un contexte politique libéral.
Cet essor la propulse parmi les toutes premières puissances économiques du monde.
L'élan économique s'accompagne d'un bouillonnement culturel extraordinaire.
Dès 1860, les artistes belges se distinguent par leur modernité, et par leur conscience des mutations sociales en cours. Bruxelles devient alors une capitale culturelle à la pointe de l'avant-garde, qu'il s'agisse d'art nouveau, de symbolisme ou des divers courants de l'impressionnisme.

Le Salon des XX et de la Libre Esthétique expose très tôt des oeuvres impressionnistes ou divisionnistes.
L'exposition présentée à partir de juillet 2014 au musée des impressionnismes de Giverny (dont ce livre est le catalogue) offre un parcours riche d'une centaine d'oeuvres à la découverte des peintres belges les plus marquants de leur époque, tels que James Ensor, Emile Claus ou Théo Van Rysselberghe .