Don Fuego chante dans un lieu mythique de La Havane. Il ne vit que pour la scène, néglige famille et amis. Le régime castriste fait et défait les carrières artistiques au bon vouloir d’une administration et d’opportunistes proches du pouvoir qui ne songent qu’à se maintenir en poste. Il rencontre une jeune femme en perdition, mystérieuse et peu loquace sur ses origines et son passé, dont il devient amoureux. La privatisation partielle de l’économie cubaine, contraint Don Fuego à renoncer à sa passion. Commence une errance, des rencontres singulières qui lui permettront de s’interroger sur son passé et le sens de sa vie.
Le remplacement d’un chanteur sera le début d’une tournée dans tout le pays et d’un émouvant voyage où il retrouvera la ferveur et l’optimisme.

Roberto Ferrucci vit à Venise, est né à Venise.
L’auteur nous parle de l’intrusion des paquebots géants jusqu’au pied du Palais des Doges. Venise est lagune, Venise est fragile, Les monstres des mers causent des dégâts aux pilotis, s’approchent dangereusement des quais, déversent des odeurs nocives de fumée, déplacent des tonnes d’eau et la nuit des milliers de flashs crépitent.
Et souvent, toutes ces nuisances pour une escale de courte durée qui se limite à la place Saint-Marc, et à quelques ruelles adjacentes.
Roberto Ferrucci a passé des séjours d’écrivains à Saint-Nazaire, et nous relate avec force détails la visite de l’un de ces gigantesques bateaux,véritables villes flottantes qui peuvent transporter autour du monde des milliers de voyageurs. Les ouvriers qui les ont construits peuvent être fiers à juste titre de leur travail, mais la place des navires est en haute mer, pas devant Saint-Marc !

Comment une famille se laisse peu à peu phagocyter par les messages publicitaires qui envahissent leur écran. Avec beaucoup d’humour Alain Russon décrypte le quotidien connecté et les débauches d’images et de messages déversés par les médias pour représenter des modèles sociaux désirables ou devenir propriétaire du dernier objet indispensable.
Au passage l’auteur égratigne les stratégies des marchands et leurs techniques de plus en plus sophistiquées pour fidéliser et rendre captifs les consommateurs. Et la télé réalité n’est pas oubliée !
Mais rassurez-vous, il existe une solution toute simple pour se libérer…

Du point de départ de cette traversée, la librairie « Envie de lire », dans un ensemble architectural très singulier à Ivry, jusqu’à « Folie d’Encre » à Saint-Denis dans un quartier construit par la même architecte, l’auteur nous mène dans une promenade ou chaque itinéraire fait l’objet d’un choix précis. Ces déambulations s’appuient sur des souvenirs personnels d’une vie et d’une connaissance aiguë de la cité et de son passé. L’on y découvre que la ville actuelle n’est pas le seul fruit d’une volonté urbanistique mais aussi l’héritière des soulèvements violents qui ont jalonné son histoire. Les écrivains y tiennent une grande place, marcheurs infatigables en quête d’inspiration qui ont parcouru inlassablement les rues de Paris, tel Balzac, qui y trouvait les noms de ses personnages romanesques. Pour les amoureux de Paris !

La base militaire de Korsö forme les chasseurs-côtiers, une unité d’élite prestigieuse. L’entraînement suivi est particulièrement exigeant et pousse les aspirants aux limites de la résistance physique et psychologique. Et certains instructeurs peuvent même atteindre l’abjection …
Marcus Nielsen, étudiant, est retrouvé mort dans sa chambre, et le suicide ne semble faire aucun doute.
La mère de la victime est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre mais en l’absence d’indices, il est difficile d’envisager l’ouverture d’une enquête criminelle.
L’inspecteur Thomas Andreasson obtient l’autorisation de passer un peu de temps sur l’affaire.
L’auteure nous entraîne dans un thriller haletant, nous mène vers de fausses pistes, avant un surprenant épilogue.